La chambre d’appel de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a examiné, ce lundi 1er décembre 2025, le dossier d’un ressortissant nigérien, condamné en première instance, à deux ans d’emprisonnement pour détention de chanvre indien.
À la barre, le prévenu a, de nouveau, reconnu les faits. Il a expliqué avoir interjeté appel, dans l’espoir d’obtenir le pardon de la cour. L’un de ses avocats a rappelé que son client, interpellé avec plusieurs autres personnes, avait été arrêté après la découverte d’un sac contenant du chanvre indien, dans sa chambre. Selon la défense, ce sac n’était pas la propriété du prévenu mais appartenait à un ami. L’avocat a donc sollicité une mise en liberté provisoire.
Un second avocat a confirmé que le prévenu consommait effectivement du chanvre indien, tout en précisant qu’il n’en faisait pas la commercialisation. Il a insisté sur le fait que le sac incriminé n’était pas le sien.
Pour le ministère public, la peine de deux ans d’emprisonnement assortie d’une amende d’un million de francs, prononcée en première instance, reste parfaitement justifiée.
Le verdict de la chambre d’appel est attendu pour le 19 janvier 2026.









