Ce lundi 17 novembre 2025, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a examiné un dossier d’escroquerie, impliquant un homme accusé d’avoir soutiré, frauduleusement, plus de trois millions FCFA à plusieurs personnes, en usant d’un même stratagème : se présenter comme candidat à des offres d’emploi pour mieux dépouiller ses employeurs.

À la barre, le prévenu a reconnu les faits. Des victimes étaient présentes pour relater leur mésaventure. La première, une femme, explique qu’elle avait lancé un recrutement dans un organe de presse. Après avoir été engagé, le prévenu s’est vu confier quelques tâches. À la fin de la journée, profitant d’un moment d’inattention, il a disparu avec du matériel et une somme dépassant les deux millions FCFA. Contacté par téléphone, il prétextait être allé faire des photocopies.

La deuxième victime, également une femme, recherchait un employé pour sa boutique. Peu habituée aux transactions Mobile Money, elle avait confié ses codes au prévenu, qui semblait compétent. Il a profité de son absence pour s’enfuir avec des téléphones et 120 000 FCFA.

Une troisième femme rapporte un scénario similaire : le prévenu s’est présenté pour un emploi, avant de repartir avec environ 900 000 FCFA.

Les faits se répètent une autre fois, lorsqu’il est recruté dans une cabine appartenant à une autre femme. Là encore, il s’en va avec 200 000 FCFA.

La cinquième victime, un homme, affirme avoir finalement recruté le prévenu après que son propre employé eut quitté son poste. Quelques jours après son arrivée, le mis en cause profite de l’absence de son patron pour disparaître avec 500 000 FCFA en espèces.

Interrogé par les juges, le prévenu reconnaît avoir utilisé cette méthode auprès d’au moins huit personnes. À la question de savoir ce qu’il fait de l’argent, il reste flou dans ses explications.

L’affaire est renvoyée au 9 février 2026 pour continuation.