Les juges de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) ont examiné, ce lundi 10 novembre 2025, une affaire de cybercriminalité, mêlant maraboutage et escroquerie en ligne. Deux hommes sont impliqués : le propriétaire d’un bar-restaurant et son gérant. Seul ce dernier a reconnu les faits.
À la barre, le gérant admet avoir participé aux manœuvres frauduleuses. Son patron, lui, rejette en bloc toute implication. Il explique être héritier d’un bar-restaurant qu’il tente de gérer convenablement. Dans cette logique, il dit avoir acheté un téléphone qu’il a configuré en son nom, avant de le confier à son gérant, pour les animations du bar.
Interrogé sur son propre passé en matière de cybercriminalité, le propriétaire finit par concéder, après plusieurs hésitations, avoir abandonné ces pratiques depuis 2021 pour se consacrer à son établissement.
Mais l’accusation relève un élément troublant : des traces d’escroquerie ont été retrouvées dans le téléphone en question, notamment des échanges avec des individus discutant d’affaires de maraboutage. Ces conversations alimentent les soupçons de la cour. Quant au rôle réel du propriétaire qui, lui, insiste que c’est son gérant qui utilise, à temps plein, le téléphone portable en question.
L’affaire est renvoyée au 12 janvier 2026.
