Présidentielle 2026 : Romuald Wadagni, l’outsider propulsé par la mouvance

Depuis la réforme du système partisan initiée sous le gouvernement de la rupture, plus rien ne se passe comme avant, sur la scène politique béninoise.

C’est dans cette dynamique que l’Union Progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain, les deux partis de la mouvance présidentielle, ont désigné un candidat unique pour la présidentielle de 2026 : Romuald Wadagni. Un choix qui a surpris plus d’un, tant d’autres figures semblaient aussi bien placées pour le trône.

En premier lieu, Joseph Djogbénou, président de l’UPR et ancien président de la Cour constitutionnelle, également ancien avocat de Patrice Talon, faisait partie des premiers prétendants. Ce qui n’a finalement plus été le cas. Il s’est tout de même montré fair-play, au moment de l’annonce. Il a même écrit sur sa page Facebook « il est candidat de chacun de nous, il est mon candidat ».

Numéro 2, Olivier Boko, longtemps pressenti pour succéder à Patrice Talon, a vu son destin politique basculer, en janvier dernier. Il est aujourd’hui en détention, impliqué dans une affaire de tentative de coup d’État.

Numéro 3, Seidou Adambi, du Bloc Républicain, avait lui aussi exprimé en Janvier dernier, son ambition de briguer la magistrature suprême. Il aurait même entamé, discrètement, une campagne, avant d’être sanctionné par son parti, toujours en janvier 2025.

Plus récemment, Christelle Houndonougbo, membre de l’UPR, a également affiché sa volonté de se porter candidate. Malgré cette diversité d’ambitions, c’est finalement Romuald Wadagni, actuel ministre de l’Économie et des Finances, qui a été retenu à l’unanimité.