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CRIET / Procès en appel de Steve Amoussou : le délibéré attendu pour le 15 décembre 2025

steve amoussou

Une nouvelle audience dans le procès en appel de Steve Amoussou, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025.

A l’ouverture, le président de la Cour a rappelé que le prévenu avait, lui-même indiqué, lors de la précédente audience, ne pas avoir fait appel de sa condamnation prononcée en première instance.

Condamné le 2 juin 2025 à deux ans de prison ferme et deux millions de francs CFA d’amende, Steve Amoussou avait initialement affirmé ne pas contester le verdict du juge de première instance. Mais après plusieurs minutes de discussions, ce lundi 1er décembre 2025, la défense a finalement admis avoir introduit un appel « incident », afin de pouvoir participer aux débats.

Le ministère public justifie son appel

Invité à prendre la parole, le substitut du procureur a expliqué les raisons de l’appel principal du ministère public. Selon lui, la requalification des faits opérée par le premier juge « ne rencontre pas notre avis ». Le parquet ne conteste pas la peine prononcée, mais estime qu’elle aurait dû être fondée sur les infractions discutées au cours des débats, à savoir : harcèlement par voie électronique, publication de fausses nouvelles, provocation directe à la rébellion.

La défense s’aligne partiellement sur le parquet

À la suite du ministère public, Me Aboubacar Baparapé, avocat du prévenu, a déclaré s’associer à la demande du parquet concernant la requalification des faits, tout en plaidant pour une réduction de la peine infligée à son client ou à défaut, maintenir la peine prononcée au premier procès.

Interrogé par le président de la Cour, Steve Amoussou a affirmé qu’il était « la victime » et que « les coupables sont (ses) ravisseurs ». Il a contesté les faits retenus contre lui :
« Le ministère public n’a pas apporté la preuve que j’étais la personne », a-t-il soutenu.

Le juge lui a alors demandé s’il souhaitait la reprise des débats sur ces éléments. Mais le magistrat a rappelé que l’appel incident ne permet pas de rouvrir ce pan du dossier : les discussions doivent rester circonscrites au périmètre défini par l’appel principal, introduit par le ministère public. Le prévenu s’est finalement rangé derrière la position de son avocat.

Après avoir entendu toutes les parties, le président de la Cour a mis l’affaire en délibéré et a annoncé que la décision sera rendue, le 15 décembre 2025.

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