Nouvel An en détention : ces personnalités béninoises derrière les barreaux

Le passage au Nouvel An est un moment de joie et de retrouvailles pour la plupart des familles. Pourtant, certaines personnalités publiques béninoises ont vécu ces festivités derrière les barreaux, loin de leurs proches. Voici une liste, non exhaustive, des figures majeures concernées.

1. Olivier Boko et Oswald Homeky
L’homme d’affaires Olivier Boko et l’ancien ministre des Sports, Oswald Homeky, ont passé leur réveillon en prison. Accusés de complot contre la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux, et corruption d’agents publics, leur dossier reste sous investigation.

2. Philippe Houndegnon

Ancien directeur général de la police nationale, Philippe Houndegnon, arrêté le 13 novembre 2024 à Abomey-Calavi, est poursuivi pour “incitation à la rébellion et harcèlement par voie électronique”. Son dossier, renvoyé au 27 janvier 2025, maintient l’ex-patron de la police nationale en détention.

3. Steeve Amoussou alias « Frère Hounvi »
Accusé d’être le cyberactiviste derrière des audios critiques envers le président Patrice Talon, Steeve Amoussou vit son premier Nouvel An en prison. Il est poursuivi pour « publications de fausses nouvelles » et « harcèlement par voie électronique ». Son procès est fixé au 20 janvier 2025.

4. Alexis Donald Akakpo

L’ex-directeur de l’Office béninois de sports scolaire est impliqué dans deux affaires, dont un détournement de plus d’un milliard de francs CFA. En attente de son procès, il retournera devant la CRIET en février 2025.

5. Reckya Madougou

C’est le quatrième Nouvel An en prison pour l’ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou. Condamnée à 20 ans de prison le 11 décembre 2021 pour « financement du terrorisme », elle continue de purger sa peine loin de ses deux enfants.

6. Joël Aïvo

L’universitaire Joël Aïvo passe également son quatrième Nouvel An en détention. Condamné à 10 ans de prison le 7 décembre 2021 pour « blanchiment de capitaux » et « atteinte à la sûreté de l’État », il reste incarcéré à la prison civile de Cotonou.

Ces figures, autrefois influentes, symbolisent une réalité selon laquelle, Nouvel An n’est pas synonyme de fête pour tous.