Relecture du code électorale : voici ce qui change

L’une des modifications suscitant la controverse depuis l’adoption de cette loi toilettée se trouve à l’article 132 nouveau. C’est un amendement du député UP le Renouveau accepté par la commission des lois a mentionné le président de cette commission Orden Alladatin. Selon la lecture faite au parlement

« Nul ne peut être candidat aux fonction de président de la république ou de vice-président de la république s’il n’est dûment parrainé par un nombre de députés et ou de maires correspondant à au moins 15% de l’ensemble des députés et maires et provenant d’au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives

Un député ou un maire ne peut parrainer qu’un candidat membre ou désigné du parti sur la liste du quelle il a été élu

Toutefois en cas d’accord de gouvernance conclu avant le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle et déposé à la Cena, le député et/ou le maire peut parrainer un candidat membre de l’un ou de l’autre des partis signataires de l’accord »

On note aussi des modification concernant les élections législatives, « seules seront éligibles à l’attribution des sièges les listes ayant recueilli au moins 20 pourcent des suffrages valablement exprimés dans chacune des circonscriptions électorales législatives, toutefois, pour les partis politiques ayant conclu et déposé à la Cena, préalablement à la tenue du scrutin, un accord de coalition parlementaire, il sera procédé pour le calcul du seuil prévu à l’alinéa précédent, à la somme des suffrages de ceux ayant recueilli au moins 10% des suffrages exprimés au plan national »

Pour ce qui est des délais liés au dépôt de dossiers au niveau de la présidentielle, les candidatures sont attendues 180 jours avant la date du scrutin

Ainsi se résume une partie des modifications contenues dans le code électoral adopté dans la nuit du mardi 05 mars à mercredi 06 mars par 79 voix pour, 28 contre et une abstention